«De gauche à droite : le bureau des Amis de Boisgelin avec le marquis Michael de Boisgelin (président), François Le Bescond (directeur), Hervé Le Gall (responsable technicien) et Brigitte Le Saulnier (trésorière). La saison 2014-2015 aura été notre meilleur exercice depuis la création dugolf. » C’est ainsi que, samedi, le propriétaire des lieux, le marquis Michael de Boisgelin, a ouvert l’assemblée générale de l’association des Amis de Boisgelin, dont il est également le président.Malgré la crise (plusieurs golfsferment chaque mois dans le monde), le domaine de Pléhédel tient le cap, grâce à des dépenses maîtrisées et une solide et efficace équipe de bénévoles et ces deux jardiniers, Daniel Le Gorju et Lucas Prêteur.Davantage de licenciésLes ressources associatives sont en progression de 7 % et le nombre des adhérents (180 en 2015) est en constante augmentation, tout comme celui des licenciés de l’association sportive (166 en 2015) qui affiche une hausse de 9,40 % contre une baisse nationale de 0,29 %.À hauteur de 66 000 €, les investissements 2014-2015 ont permis, pour 12 000 €, l’amélioration des abords du château (réalisation de parkings, chemins d’accès et de sortie de trous) et pour 54 000 €, la création d’une station de lavage, l’amélioration des départs d’hiver et les achats d’un ramasse-feuilles, d’une tondeuse et d’un tracteur.« Ce matériel nous permet d’entretenir à la semaine, notre objectif étant tourné vers l’obtention d’un parcours homogène, toute l’année. Cette nouvelle organisation est un vrai gain de temps pour faire autre chose. »Des investissements limitésSi le président montre sa satisfaction, il reste toutefois prudent, pour la suite. « Inévitablement, l’activité est marquée par un contexte économique morose. Dans l’année à venir, il ne faut pas s’attendre à des performances et envisager une stagnation voire un léger recul. »Les investissements 2016 seront limités. La priorité sera donnée au remplacement d’une machine à green (3 000 €), la consolidation de la presqu’île et une politique de désendettement. En fin de séance, l’accent a été mis sur les greens, pas toujours très respectés. « Si nous tenons à cet endroit, oeuvrons et éduquons pour une vrai éthique golfique », a conclu