Chacun à son niveau, avec ses moyens, se doit d’être acteur d’un changement nécessaire. Les gestionnaires d’abord évidemment. Ils sont les premiers concernés par cette transition écologique. Leur prise de conscience et leur sens des responsabilités ont déjà contribué à des progrès significatifs et favorisent une réelle dynamique environnementale au sein de la filière.
Déterminés à agir, les gestionnaires font face aux impacts du changement climatique, aux risques de raréfaction de ressources essentielles et à la hausse prévisible de leur prix (eau, engrais…) et au durcissement légitime du cadre réglementaire avec rigueur et professionnalisme. Ce contexte, fait aussi d’incertitudes, leur impose des ajustements dans la conduite de l’entretien des parcours. Des ajustements parfois difficiles à mettre en œuvre mais qui font progresser les métiers, les technologies et les stratégies d’entretien. Un peu partout sur notre territoire, dans nos golfs, de façon ingénieuse et durable, des hommes et des femmes font avancer les choses pour le bien commun et les générations futures.
Un golfeur affranchi, partageant l’ambition collective de protéger notre écosystème, ne peut ignorer lui aussi l’urgence à intégrer ces questions environnementales sur les parcours. Le passionné de golf est en osmose avec la nature qui l’entoure lorsqu’il joue. Il ne peut rester insensible à cette nature, riche et belle, mais également fragile et menacée. Il doit prendre la parfaite mesure de son rôle. Car il a un rôle et son rôle est essentiel dans la réussite de la transition écologique du golf. Aux côtés des gestionnaires avec lesquels il doit se montrer solidaire.